Nina Rubinina est née à Moscou. Très jeune, elle s’est passionnée pour la photographie et a acheté son premier appareil à l’âge de 13 ans.
Elle a fait des études en arts plastiques en Russie.
Dans les années 90, elle a publié de nombreuses photos, de genres divers, mais en particulier des photos de presse dans plusieurs revues et hebdomadaires russes (notamment, un reportage sur les réfugiés tadjiks), ainsi que des photos pour le journaliste belge Jean-Marie Chauvier.
En 2000, elle s’installe à Bruxelles où elle continue de photographier, sans sujets de prédilection, si ce n’est de poser un regard sur la vie, sur sa vie, mais aussi et surtout sur celle des autres.
Elle fait alors sienne la philosophie du poète anglais John Donne :
« Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; si la mer emporte une motte de terre, l’Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien ; la mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain ; aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : c’est pour toi qu’il sonne ».
Elle participe à plusieurs expos et collabore à des projets avec Globe Aroma et la Candelaershuys d’Uccle.
Depuis quelques années, elle travaille sur un projet Nomades de Bruxelles qui s’est traduit par de nombreuses photos et deux créations videos. Ce projet devrait déboucher également très prochainement sur la publication d’un livre.